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La revue de presse du 23 novembre 2015

Tous les lundis, le Portail vous propose la revue des principales actualités qui ont marquées l’intelligence économique au cours de la semaine. Le Portail revient aujourd’hui sur le retard du renseignement français en matière de numérique, l’angoisse des entreprises concernant les cyberattaques, la fermeture de comptes Telegram liés à l’État islamique et bien d’autres sujets encore. Bonne lecture !

La DGSI écoute mais n'entend rien. C'est en résumé ce que déclare un ancien responsable du renseignement. Les services français savent parfaitement collecter l'information, mais manquent d'analystes pour en tirer de la connaissance utilisable. Les services manquent à la fois de cerveaux humains et de cerveaux siliconés. L'analyste classique se retrouve saturé par les informations brutes qu'il devient urgent de pré-traiter. L'auteur pose la privatisation comme une voie possible de sortie de crise. Celle-ci existe dans des pays comme Israël ou les Etats-Unis, pays où le patriotisme des entreprises n'est pas une vue de l'esprit …


Les DSI et les RSSI ont le sentiment de ne plus contrôler la sécurité de leurs systèmes d'information, surtout face aux attaques complexes. Lorsque l'attaquant mêle ingénierie sociale, cyberattaques et recherche de traîtres, les outils classiques de la sécurité de l'information se révèlent impuissants. Si les DSI prêchent pour leur paroisse en demandant un plus grand budget, nous pensons de notre côté que l'IE manque cruellement dans la boîte à outils du RSSI.


Le service de communication russe Telegram a annoncé avoir fermé des comptes liés à l'Etat Islamique. Cette plateforme chiffrée permet de communiquer normalement sans possibilité d'interception, d'où son attrait pour les terroristes. La plateforme se retrouvait face à un dilemme après les attentats : briser la confidentialité de tous ses utilisateurs, au risque de les voir partir vers un havre plus paisible, ou bien fermer les comptes des terroristes, au risque de les forcer à utiliser une autre plateforme, moins connue donc moins repérable.

  


Le Préfet des Hauts-de-Seine, en collaboration avec le Pôle ASTech et la DGSI, a le plaisir de vous inviter à la 1ère table ronde de l'Intelligence Économique des Hauts-de-Seine "Protection de l’information stratégique au sein de l’entreprise". Sur la base d’exemples concrets, un conférencier de la Direction générale de la sécurité intérieure vous apportera un éclairage sur les méthodes employées pour s’emparer de votre information stratégique et les moyens de vous en prémunir. La préservation des données dites «sensibles» pour une entreprise est une priorité parfois négligée, faute de temps ou de mauvaise appréhension de cette problématique. Protéger son information stratégique, c’est donner un avenir à son entreprise. Comment identifier ces informations primordiales ? Quelles sont les comportements à adopter pour les préserver au mieux ?


Il a fallu que son président ait failli perdre son entreprise pour que la CGPME s'intéresse réellement à la sécurité de l'information dans les PME. Celle-ci passe, note-t-il, par une politique de sécurité personnalisée, réellement adaptée à l'entreprise, plus que par du prêt à déployer souvent vendu par les grosses SSII de sécurité. Son texte souligne l'importance de l'introspection dans l'entreprise et la nécessité de choisir des acteurs fiables et compétents. Tout le problème reste de repérer de tels prestataires, dont la compétence se teste réellement le jour où un problème survient …