Cette semaine encore, le Portail de l’IE passe au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité la semaine passée. Au programme : IE et Big Data, usines du futur, industrie automobile et cybersécurité. Bonne lecture !
- « Intelligence économique et Big Data : peut-on parler d'innovation disruptive ? », Diplomatie Digitale, le 27 mars 2015
Jusqu'à quel point le Big Data va-t-il impacter notre profession ? Diplomatie Digitale se pose la question et nous livre ici l'une des réflexions les plus intéressantes sur l'avenir de l'intelligence économique. Veille, analyse, sécurité et influence, tous les métiers de l'IE sont amenés à connaître une transformation radicale dans un monde ou la donnée est reine. Exploitables et structurés, les flux massifs d'informations qui nous parviennent représentent une véritable plus-value pour qui sait l'utiliser. Ce constat n'est pas nouveau, mais il est nécessaire de réintégrer le facteur humain pour une exploitation raisonnée du Big Data et ainsi créer du sens.
Sur le même sujet :
- « Impression 3D, robot flexible, objets connectés… L'usine du futur, c'est déjà demain », Usine Digitale, le 30 mars 2015
Passionnant dossier d'enquêtes livré par Usine Digitale à l'occasion de la semaine de l'Industrie. Si Emmanuel Macron considère le site de production de Prodways (filiale du groupe Gorgé) comme « le parfait exemple d'usine du futur », l'industrie 4.0 est protéiforme. Pour Bernard Charlès, le directeur général de Dassault Systèmes et l'un des deux copilotes du plan français Usine du Futur,« leur rôle, c'est d'enthousiasmer ! » Panorama mondial, exception française, projets pilotes en difficulté, compétitivité et recherche, voilà les dossiers qui peignent avec exhaustivité le paysage de l'usine de demain.
Pour aller plus loin :
- Sabine Delanglade, « Ce monde que préparent Google, Facebook ou Amazon », Les Echos, le 3 avril 2015
Enième livre sur les GAFAS qui nourissent définitivement tous les fantasmes. L'auteure, Dominique Nora Grasset, évoque ce que pourrait être le futur dicté par ces monstres technologiques. Les possibilités semblent être infinies pour des Groupes qui font de l'utilisateur le produit et la principale source de revenus de leur activité. C'est aussi l'occasion pour nous de nous demander comment s'y adapter ? Quel pouvoir souhaite-t-on encore leur accorder ? Quelle gouvernance et quelle surveillance pour des GAFAS tout-puissants ?
Sur le même sujet :
- « Carlos Ghosn vise le top 3 mondial pour l'alliance Renault-Nissan », Challenges, le 3 avril 2015.
Quelles ambitions pour le géant de l'automobile français ? Son association avec le japonais Nissan n'a de cesse de se renforcer : les achats, l'ingénierie, la fabrication et la logistique sont les derniers secteurs concernés. Si une fusion n'est toujours pas à l'ordre du jour, ils peaufinent leur stratégie et des forces de chacun d'entre eux. Finalement, le futur du Groupe ne semble pas si morose que ça et semble récupérer d'une longue période pleine d'embuches : focus sur des produits à forte valeur technologique, lancement de nouveaux modèles au Japon (dont des voitures avec fonction de conduite autonome), poursuite de la recherche d'économies d'échelles, et croissance externe par l'acquisition de petits acteurs automobiles à fort potentiel.
Pour aller plus loin :
- Evan Kvochko, Rahiv Pant, « Why data breaches don't hurt stock prices », Harvard Business Review, le 31 avril 2015
Curieuse affirmation de la part de la revue d'Harvard : les valeurs boursières des différents groupes touchés par des attaques cyber ne seraient pas affectées au moment même des évènements. Est-ce seulement dû au fatalisme d'un nouvel adage qui commence à se murmurer : il n'y a que deux types d'entreprises, celles qui ont été compromises et celles qui ne le savent pas encore. Pour autant, à y regarder de plus près, la logique des investisseurs est toute autre : si la perte de données utilisateurs peut mener à une perte de confiance dans la marque et des parts de marchés qui se réduisent, ces effets sont difficiles à quantifier. Elles ne sont donc pas toujours prises en compte, au contraire des attaques ayant des conséquences directes sur la profitabilité des activités du Groupe en question.
Pour aller plus loin :