La Commission du renseignement du Congrès américain a préconisé dans un rapport, de bannir les routeurs chinois de ZTE et Huawei. Ceux-ci ne permettraient pas de garantir la sécurité et l’absence d’espionnage.
Ces routeurs de cœur de réseau apparaissent comme des facilitateurs dans les pratiques d'espionnage chinoises. Que ces industriels soient reconnus de qualité et "dignes de confiance" aux dires de Huawei, ne doit pas faire disparaître la réalité de leur pratique: un dumping agressif.
Régis Fohrer reprend ainsi une interview du sénateur centriste Jean-Marie Bockel (qui a remis un rapport d'informations sur la cyberdéfense en juillet 2012) accordée à ZDN.fr.
Celui-ci salue le rapport du congrès américain et l'analyse à la lumière des pratiques européennes. Le rapport américain relève à la fois d'un protectionnisme certain mais aussi d'une compétitivité affirmée. En Europe, le parlementaire préconise ainsi la création de consortiums afin de lutter contre le dumping chinois, sans pour autant tomber dans un protectionnisme excessif et inutile.
Cet article reprend aussi un article de Sophie Meunier du Huffington Post. Elle y analyse les différences d'approches entre les Etats-Unis et l'Europe face aux investissements chinois. Il existe donc actuellement un réel manque de coordination entre partenaires transatlantiques. De plus et enfin, l'économie doit être envisagée comme une "déterminante de puissance".
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