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Un « pacte productif » qui fait de l’éco-compétitivité un levier de puissance

Présenté par la Présidence de la République en avril dernier, Monsieur Le Maire donnait hier plus de détails sur ce « pacte productif » qui doit porter la réindustrialisation verte de la France, sur des marchés définis comme stratégiques par le cabinet Roland Berger.

Le « pacte productif », présenté en détail hier, a pour objectif de redéfinir le modèle de production français pour 2025. Il est fait le constat d’une perte de vitesse industrielle et d’une offre « de produits et (…) services de moyenne gamme (…) mauvaise ».

Mandat est alors donné au cabinet de conseil Roland Berger d’identifier, dans un premier temps, les marchés clefs de 2025 et 2030 (non pas les filières stratégiques, mais bien les marchés). Une démarche qui dénote une recherche de rentabilité, au risque de perdre de vue d'autres aspects : « Plus que des filières, au scope potentiellement trop large et plus que des technologies, au périmètre très limité, les marchés peuvent être des cibles pertinentes. »

Cette industrialisation relative doit être verte : pour cela, le gouvernement veut faire évoluer la fiscalité des entreprises, les modes de financements, français et européens, ou encore développer une réelle finance verte. L’« éco-compétitivité » est ainsi représentée comme un réel levier de puissance. Un travail d’identification des savoirs et compétences est déjà entrepris en région, par l’action du cabinet McKinsey.