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Revue de presse du 06 Février 2017

En ce début de semaine, le Portail de l’IE passe une nouvelle fois au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité de la semaine passée.


Vue d'artiste d'un Scorpène de DCNS pour la marine norvégienne. C'est finalement l'allemand TKMS qui va obtenir ce contrat.Après le contrat du siècle avec l’Australie pour 12 sous-marins et 34 milliards d’euros, le français DCNS perd le contrat norvégien portant lui sur la fourniture de 4 sous-marins, face à son concurrent historique : l’allemand TKMS.

Il faut reconnaitre que sur cette affaire les Allemands ont joué finement et ils ont pu compter sur leur gouvernement : pour mieux amortir les coûts du programme de TKMS, le gouvernement a commandé en plus des 4 sous-marins norvégiens, 2 sous-marins pour leur propre compte. Malgré une offre commerciale agressive du français, c’est l’arrangement allemand qui a été préféré.

Sur le nombre des contrats récents, 1 partout balle au centre !

Pologne, Inde, et Pays-Bas : rendez-vous pour les 3 prochaines batailles, en espérant que l’équipe de France apprenne des subtilités des tactiques allemandes !


Prudence si vous êtes en pleins préparatifs de vos prochaines vacances : un luxueux établissement autrichien est ainsi devenu la cible de ransomwares depuis l’été dernier : ces virus informatiques d’un genre nouveau ont pullulé en 2016 puisque le nombre d’attaques suivant ce procédé aurait été multiplié par trois selon Karspersky.

L’établissement avait dans un premier temps commis l’erreur d’accepter de verser la rançon exigée par les hackers, avant de décider de changer l’intégralité de son système informatique. Si l’affaire n’a heureusement pas directement porté préjudice aux clients de l’hôtel, il n’en demeure pas moins que cette menace aura tendance à se répéter dans l’hypothèse où les professionnels du secteur n’anticiperont pas ce phénomène qui ne touchera sans doute plus que les seuls hôtels haut de gamme.


La multiplication des cyberattaques place la confidentialité et la protection des données au cœur des enjeux et préoccupations des entreprises, de toute taille.
Or, le recours à des « cloud » pour le stockage de données est une problématique importante car il se doit d’être extrêmement sécurisé. S’il n’y a pas de risque zéro, force est de constater qu’il est préférable d’héberger des données sensibles, notamment celles en lien avec la recherche et l’innovation sur le territoire national pour limiter les risques d’espionnage et de vols d’informations. L’article montre des points de vue discordants à ce sujet, avec d’un côté le prisme de professionnels de l’intelligence économique et de l’autre d’une personne travaillant dans un  « big ».


À l'occasion de l'entrée en vigueur de la loi sur les ONG étrangères le 1er janvier 2017, China Digital Times publie un article résumant les tenants et les aboutissants d'une telle réforme.

À l'heure où les ONG occupent un espace non négligeable médiatiquement et dans les imaginaires, plusieurs pays commencent à faire le choix de se doter d'un cadre de contrôle de leur activité afin de se prémunir contre d'éventuelles déstabilisations. L'article, qui a le mérite de rediriger directement vers un certain nombre d'articles tiers, expose les deux principales opinions concernant le cas chinois. Mais que la régulation soit bien implémentée ou non, l'important est que nous assistons au nouveau mouvement d'un pion sur l'échiquier des enjeux de puissance…


Emma Thevenau – Frederic Puppatti – Roberto Fecarotta – Cloe Lacaze-Aso – Louchart Maxime