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Revue de Presse du 10 Avril 2017

En ce début de semaine, le Portail de l’IE passe une nouvelle fois au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité de la semaine passée.

Ça y est, c'est fait ! Les ex-Chantiers de l'Atlantique, passe sous pavillon italien. Certains diront "c'est une bonne chose, c'est la preuve que l'industrie française a la côte !".

Une entreprise française où les problèmes à régler ne sont pas la baisse de charge, ou un plan de licenciement à préparer, ou une restructuration à mener, mais bien une charge de travail à assumer sont rares. Tellement rare que l’exécutif, englué dans ces histoires de passation, n’a pas jugé bon de se battre pour ce dossier.

Il est vrai un carnet de commande plein jusqu’en 2026 est un horizon que nos politiciens ont perdu l’habitude d’appréhender, lorsque leur vie dépend d’un message en 140 caractères !


La licorne OVH qui est une start-up comme les autres à l’exceptions qu’elle a été valorisée de plus d’un million d’euros, 250 millions en l’occurrence, a débuté une stratégie d’accroissement. Pour se positionner face à des mastodontes tels que Amazon Web services et IBM, elle n’a eu de choix que de s’accroitre en investissant notamment dans le rachat de vCloud Air, qui est américain. En outre, la stratégie d’OVH est également de mener une construction de datacenters dans ses marchés stratégiques. A noter que disposer de la souveraineté de ses données est un élément capital et cela passe par la construction de datacenters, premier maillon de la chaîne. La maitrise de l’hébergement de ses données est capital.


Le groupe APT 10 a frappé à nouveau, utilisant cette fois une attaque de type « Point d’eau » afin de viser le site du Foreign Trade Council et collecter des informations sensibles liées à ses dirigeants.

Des cybercriminels étatiques basés hors de Chine se sont attaqués aux dirigeants de plusieurs entreprises internationales en compromettant l’un des sites web d’un important groupe de lobbying.

La sophistication de l’attaque ayant visé le National Foreign Trade Council, basé à Washington, pousse les chercheurs de la société Fidelis à attribuer l’attaque au groupe de cybercriminels chinois connu sous la dénomination APT10.

C’est la seconde attaque attribuée à APT 10 révélée en l’espace d’une semaine. Le nombre d’attaques informatiques émanant de la Chine a décliné ces derniers temps, bien que la sophistication des attaques soit croissante.


Les bonnes vieilles méthodes sont souvent les meilleures dit-on : il semblerait que celles de Moscou n’aient pas beaucoup changé depuis une vingtaine d’années à en croire les révélations de David Hedges, un ancien contractuel américain aujourd’hui retraité.

Tout porte à croire que les techniques contemporaines d’intrusion d’origines russes reposent sur d’anciens algorithmes qui ont déjà fait leurs preuves au début des années 1990…et qui ont survécu jusqu’à maintenant. Les hackers russes de l’époque avaient entrepris l’une des premières attaques à grande échelle de l’histoire de l’informatique (Moonlight Maze) à l’aide d’une matrice dite de « porte dérobée » (fonctionnalité inconnue qui procure l’accès à distance d’un logiciel à l’insu de son utilisateur légitime) saisie à la main.

Selon les informations fournies par Hedges, ce qui explique la longévité exceptionnelle de ce procédé repose surtout le mode opératoire retenu : le côté artisanal où chaque ligne de codé est saisie directement à la main l’emporte sur le tout-automatique…certes moins fastidieux mais plus facilement détectable.