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Revue de Presse du 11 décembre 2017

Pour commencer la semaine, l’équipe de rédaction du Portail de l’IE a décidé de partager avec vous des articles à propos du projet de gazoduc en l’Europe et Israël, de l’utilisation du big data par la ville de Marseille, de l’appel d’offre manqué de Naval Group pour renouveler la flotte canadienne et de la diminution croissante du secteur industriel dans l’économie française.

Suite à la découverte de gisements gaziers dans le sud-est de la méditerranée, l’Italie, Israël, Chypre et la Grèce ont signé un protocole d’accord pour la création d’un gazoduc reliant Israël à l’Italie. Ce projet permettra de réduire la dépendance de l’Union européenne à l’égard du gaz russe en diversifiant ses approvisionnements. Ce projet est estimé à près de six milliards, et serait inauguré en 2025.


La ville de Marseille veut devenir une smart city grâce au Big Data. En 2018, la ville installera un système d’analyse des données urbaines nommé « Observatoire de la tranquillité publique » dans un but d’anticipation des risques et d’aider à la prise de décision des acteurs municipaux.

Néanmoins, l’instauration d’un tel système pose évidemment la question de la protection et de l’usage de ces données.


Le Royaume-Uni et l’Union européenne viennent de trouver un accord sur la première phase de discussions. Le compromis, publié vendredi dans un document de quinze pages, résout trois questions fondamentales.
Une frontière physique ne sera finalement pas établie entre les deux Irlande, les citoyens européens résidents au Royaume-Uni conserveront leurs droits acquis, et le Royaume-Uni acceptera de payer la facture demandée par l’Union, pour un montant qui serait proche de 40 milliards d’euros, au lieu des 100 milliards mentionnés il y a encore quelques mois.
Après cette première phase achevée, le Royaume-Uni aura la lourde tâche de renégocier son partenariat économique avec le marché unique.


Le Canada souhaite renouveler une partie de sa flotte de surface, en particulier ses frégates. Dans le cadre du programme NCC (Navires de combat canadiens), Ottawa a lancé une appel d’offre à laquelle Naval Group et son partenaire italien Ficantieri n’ont pas participé.

Néanmoins, le tandem européen a décidé d’y parvenir autrement en formulant une offre en dehors du processus concurrentiel, directement au gouvernement canadien. Malgré une offre commerciale permettant une économie de 32 milliards de dollars, Ottawa a rappelé dans un communiqué, le 5 décembre, que seules les offres déposées dans le cadre de la procédure d’acquisition seraient examinée. Maintenant que Naval Group et Ficantieri sont éliminés, c’est une voie royale qui se dégage pour le favori BAE Systems.


Le poids de l’industrie dans la production de richesse en France continue de diminuer : entre 2000 et 2016, le poids de l'industrie dans l'économie française est passé de 16,5% à 12,5% du produit intérieur brut. Face à ce constat alarmant qui semble irréversible, le premier ministre a annoncé la mise en place prochaine du conseil national de l’industrie en partenariat avec le ministère de l’Economie.