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Influence et francophonie : 100 ans d’existence de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer

Fondée au cours de l’année 1922, l’Académie des sciences d’outre-mer célèbre son centenaire avec cérémonial le 26 mai 2023. Le Club Afrique de l’AEGE, partenaire de l’Académie et fort de son leadership au sein de la communauté de l’intelligence économique en Afrique, a pour mission de mobiliser la jeunesse africaine, la diaspora et les acteurs influents de la francophonie.

De retour dans l’emblématique Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, la société savante célèbrera donc ses 100 années en grande pompe le 26 mai 2023. Une étape commémorative pour l’institution, mais aussi une projection nécessaire vers le monde demain à travers une perspective de réflexion scientifique – entre contribution tournée vers la jeunesse et démonstration d’influence.

Sciences, savoirs et connaissance : de puissants leviers d’influence

À l’aube d’un deuxième centenaire, l’Académie entend se tourner résolument vers les horizons nouveaux : apporter sa contribution scientifique à la compréhension du monde nouveau et projeter la France dans sa relation au monde, à travers la connaissance et les acteurs appelés à jouer un rôle important dans le futur ordre mondial.

Ainsi, en prélude de la cérémonie de célébration de son centenaire, l’Académie des sciences d’outre-mer tenait tout particulièrement à inviter en son siège des représentants de la jeunesse pour penser l’évolution des relations internationales. Organisée par son partenaire le Club Afrique de l’AEGE le lundi 22 mai, cette rencontre réunissait responsables d’associations, représentants estudiantins d’écoles et universités et jeunes professionnels, autour du Secrétaire perpétuel Pierre Gény et du président de l’Académie Roland Poutrier, de Geneviève Goëtzinger présidente de l’agence imaGGe et ancienne directrice générale de RFI, de Françoise Gaill vice-présidente de la plateforme Océan et Climat, conseillère scientifique du CNRS, et de Denis Deschamps, délégué général de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF). L’occasion de s’emparer des grands enjeux de demain, d’identifier les leviers et d’esquisser les pistes pour y développer des alliances et des stratégies d’influence.

Une académie composée de membres prestigieux

Aujourd’hui, l’Académie des sciences d’outre-mer compte parmi les cercles savants et d’influence les plus discrets et les plus convoités de Paris. Diplomates, chercheurs, journalistes et figures politiques souhaitent être cooptés dans l’un des rares fauteuils disponibles. Dès sa fondation, la société savante spécialisée sur les questions de l’outre-mer, comptait parmi ses prestigieux membres trois futurs présidents de la République française, Albert Lebrun, Gaston Doumergue et Paul Doumer. 

Au fils des ans, l’institution forte d’un réseau de 275 académiciens de nombreuses nationalités compta en ses rangs des maréchaux de France, des présidents du Conseil, des ministres et de nombreux chefs d’États : les rois Albert Ier et Léopold III de Belgique, le président du Burkina Faso Blaise Compaoré, les présidents de Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara, le président de la république du Dahomey Emile Derlin Zinsou, le président du Liban Charles Hélou, le prince Albert de Monaco, le président du Niger Mahamadou Issoufou, le président de la République portugaise Mario Soares, les présidents du Sénégal Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ou encore l’empereur Bao Dai du Viêt Nam.

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