L’École de Guerre Économique vient de publier un rapport d’alerte traitant de la relance stratégique des réacteurs à neutrons rapides en France. Il alerte sur l’absence d’une stratégie plus concrète concernant la filière des réacteurs à neutrons rapides au sodium (RNR-Na) dans laquelle la France était à l’avant-garde jusque dans les années 2000, et qui est aujourd’hui menacée de décrochage dans la course technologique avec les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et le Japon.
À l’heure où la Commission européenne discute des besoins d’investissements dans la filière nucléaire à l’horizon 2050, le rapport salue l’annonce de la relance du programme des Réacteurs à Neutrons Rapides (RNR) par le gouvernement français lors du dernier Conseil de Politique Nucléaire (CPN) de mars 2025. En revanche, il y est souligné que la France souffre d’une absence de politique cohérente l’enfermant dans une dynamique de « stop and go » depuis des années. De cette manière, il apporte sa contribution au débat en examinant les opportunités que représente la relance de la filière des réacteurs à neutrons rapides au sodium (RNR-Na) en France pour trouver des solutions aux questions de besoin énergétique croissant, de réindustrialisation, de souveraineté et d’urgence climatique. À ce titre, l’approche duale combinant réacteurs de grande puissance et petits réacteurs modulaires à neutrons rapides au sodium est évoquée comme opportunité pour que la France renoue avec son statut de pionnier dans le domaine nucléaire.
École de Guerre Économique
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