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La DIAMMS se rapproche de l’Afrique du Sud pour ses approvisionnement en minerais stratégiques

La semaine dernière, le salon Investing in African Mining Indaba a permis aux acteurs africains de conclure des partenariats avec des investisseurs internationaux. Une occasion pour la DIAMMS française de se rapprocher de l’Afrique du Sud, producteur de nombreux métaux précieux. 

La DIAMMS présente au salon Investing in African Mining Indaba

Vendredi 9 février, la Délégation interministérielle aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques (DIAMMS) a publié un retour sur sa participation au salon Investing in African Mining Indaba qui avait lieu en Afrique du Sud.

La délégation fait état de nombreux échanges avec des partenaires africains et internationaux, ainsi qu’avec les entreprises présentes sur le salon, afin de développer des coopérations et projets permettant de renforcer les approvisionnements français. Parmi les annonces faites, l’inauguration d’un stand Business France, des échanges avec le ministre des mines et de l’énergie d’Afrique du Sud, ainsi que la signature d’un accord de partenariat entre le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et le ministère des mines de la Zambie.

Afrique du Sud, un acteur minier incontournable 

Grand producteur d’or, de charbon, de diamant, ou d’uranium, l’Afrique du Sud apparaît comme un acteur minier incontournable. Il s’agit également d’un partenaire de choix pour l’approvisionnement de notre économie en métaux stratégiques.

En effet, à la demande du ministère en charge des mines et des matières premières, le BRGM réalise depuis 2015, sous la conduite du Comité pour les Métaux Stratégiques (COMES), des fiches de criticité des métaux potentiellement stratégiques pour l’économie française. L’Afrique du Sud produit une part non-négligeable de certains de ces métaux, et détient également des réserves importantes. Le développement de partenariats avec l’Afrique du Sud semble donc intéressant pour la sécurisation de nos approvisionnements, et permettrait de diversifier nos futurs fournisseurs.

Thomas Dereux 

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