
Le Qatar quitte l’OPEP sans fracas
Lundi 3 décembre, l’économique rejoint la politique : le Qatar claque la porte de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le ministre de l’énergie de l’Emirat a fait cette
Lundi 3 décembre, l’économique rejoint la politique : le Qatar claque la porte de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le ministre de l’énergie de l’Emirat a fait cette
Avec le revirement de Donald Trump concernant la nouvelle politique iranienne mise en place par Barack Obama, sont arrivées les premières sanctions économiques. Qui dit sanctions américaines dit aussi extraterritorialité du droit américain. C’est aujourd’hui la Russie qui cherche à tirer parti du verrouillage politique de la question iranienne en « Occident », avec la ratification d’un traité de libre-échange entre l’Union économique eurasiatique (UEE) et l’Iran.
En marge du G20 qui se déroulait à Buenos Aires, un autre tête-à-tête important a eu lieu. Donald Trump et Xi Jinping ont dîné ensemble samedi soir, accompagnés de leurs ministres et conseillers économiques. Au menu, discussions sur la guerre commerciale qui fait rage entre les deux États, qui ont abouti à une trêve de trois mois, le temps de trouver un accord acceptable pour les deux parties.
Suite au retrait des Américains de l’accord sur le nucléaire iranien, les Européens tentent de tout leur poids de poursuivre les échanges avec la République Islamique. Ils essayent de créer un système de paiement indépendant pour contourner les sanctions américaines. Or, comme de coutume, l’Europe est victime de sa propre désunion.
Après le rejet du « Plan Chequers » proposé par Theresa May et rejeté par les Vingt-Sept le 20 septembre, le bureau du Premier ministre britannique a annoncé avoir trouvé un projet d’accord mardi 13 novembre. Mais, avant même d’avoir été confronté au Parlement européen, celui-ci est déjà très contesté en interne et reste fragile.
Network Railway (NR) entame ses négociations avec l’Union européenne dans sa tentative de blocage de la fusion Siemens-Alstom. Appuyée par le gouvernement britannique, l’entreprise n’est pas la seule à émettre des inquiétudes. D’autres entreprises européennes, l’Union européenne ainsi que le Gouvernement australien ont eux aussi émis des réserves face au projet. La constitution d’un « champion européen des transports » ne fait pas l’unanimité.
L’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), un centre de recherche australien a publié un rapport sur le renseignement technologique mené par l’armée chinoise au travers de ses partenariats avec des universités occidentales. La Chine étant considérée comme un rival stratégique, ce transfert de connaissances pourrait représenter une menace pour la sécurité nationale.
Le Department of Justice (ministère de la Justice américain) a récemment fait arrêter deux ressortissants chinois, accusés d’espionnage sur son territoire. Les affaires sont importantes, car les entreprises ciblées sont des leaders sur le marché de l’aéronautique, secteur dans lequel la Chine accuse encore du retard sur les pays occidentaux.
Le 15 Octobre 2018, après 3 ans et 6 mois de fermeture, la frontière entre la Jordanie et la Syrie a réouvert. Damas a applaudi la réouverture de ce point stratégique et espère réimposer son influence dans la région. Amman, qui a hésité avant de passer à l’action, veut se positionner comme décideur en définissant des conditions sur le contrôle et le transit.
Le rapport de force entre les États-Unis et la Russie est historiquement et actuellement bien connu. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il se joue aussi dans l’espace, notamment autour de la station spatiale internationale (ISS) qui reste pourtant un exemple de collaboration entre les deux puissances. Depuis 2011, le lanceur russe de vaisseaux, Soyuz, ayant montré quelques failles, est le seul moyen de transport pour rejoindre l’ISS. Cependant Boeing et SpaceX ambitionnent tous deux de remplacer Soyuz. La NASA souhaite, en effet, devenir indépendante de la Russie pour envoyer ses astronautes dans l’espace.