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Rapport Martre

Description

En 1994, la Documentation française publiait le rapport « Intelligence économique et stratégie des entreprises », appelé communément « Rapport Martre ». Henri Martre était président du groupe de travail, Philippe Clerc son rapporteur général, Christian Harbulot était conseiller et Philippe Baumard en était le rapporteur.

Ce rapport s’inscrit dans la démarche du Commissariat général du Plan, lancée dans les années précédentes, pour comprendre les facteurs immatériels de la compétitivité. En effet, la fin de la guerre froide, l’émergence de nouvelles puissances économiques, le processus de mondialisation des échanges et la révolution des nouvelles technologies induisent un déplacement des logiques de puissance, historiquement dans le champ militaire, vers la sphère économique.
Ainsi, l’information économique nécessite une gestion stratégique car elle est devenue l’un des moteurs essentiels de la performance globale des entreprises et des nations.Les entreprises évoluent alors dans un nouveau contexte, fait de concurrence et de coopération, dans lequel la conduite de leur stratégie repose sur leur capacité à accéder aux informations afin d’anticiper les nouveaux marchés potentiels et les stratégies des concurrents.

Le Rapport Martre exprime la volonté des pouvoirs publics de voir se développer l’intelligence économique en France, entendue comme « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution en vue de son exploitation, de l’information utile [nécessaire à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie] aux acteurs économiques ».
Le Rapport Martre met l’accent sur la nécessaire coordination des acteurs, publics et privés – locaux et nationaux, partageant l’information stratégique obtenue légalement à des fins de développement et d’efficacité productive.
Le rapport s’attache à faire une analyse comparée des systèmes nationaux d’intelligence économique les plus pertinents (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, Suède) puis dresse les atouts et lacunes de l’intelligence économique en France.

Pour finir, le rapport avance quatre propositions :

– Diffuser la pratique de l’intelligence économique dans l’entreprise ;
– Optimiser les flux d’informations entre le secteur public et le secteur privé ;
– Concevoir les banques de données en fonction des besoins de l’utilisateur ;
– Mobiliser le monde de l’éducation et de la formation.

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